toeval

daar val ik nu voor zie (gisteren in de morgen, vandaag in de standaard). ik heb het niet over de kranten, maar over un couple épatant, cavale en après la vie, een trilogie van lucas belvaux die gisteren op het belgische volk is losgelaten.

een aantal citaten uit het artikel in de standaard

Belvaux bedacht drie koppels en geeft er telkens eentje de hoofdrol, terwijl de andere twee een bijrol krijgen. De drie films, Un couple épatant, Cavale en Après la vie, spelen zich tegelijkertijd af op dezelfde plaats (Grenoble), maar afhankelijk van wie de hoofdrol speelt, krijg je een andere visie op de werkelijkheid en een totaal andere film.

(un couple épatant is een komedie, cavale een thriller en après la vie een melodrama.)

Met voorsprong de mooiste is de vierde film. Dat is de film die in je hoofd ontstaat, omdat je verbanden legt tussen de drie films. Op basis van de drie verschillende versies ontwikkel je zelf een visie op de werkelijkheid. Belvaux wint zijn weddenschap, een tour de force die respect afdwingt.

altijd al een sucker geweest voor schijnbaar losstaande verhalen, waarbij alles op het einde samen komt. paul auster is er een meester in.

misschien waag ik mij toch nog maar eens naar de cinema…

imdb: lucas belvaux, un couple épatant, cavale, après la vie

amazon uk links voor persoonlijke top 3 van paul auster boeken: moon palace, mr vertigo en the music of chance. misschien moet ik ook maar eens de nieuwe lezen (the book of illusions)

books

zo was ik van plan om gisteren toch nog maar eens naar de cinema te gaan. ik heb nog een voucher liggen voor de kinepolis, maar wou eigenlijk eerst eens zien of het in de skoop (waar michel ooit nog projectionist was) en in de sphinx even erg is. omdat ik liever te voet ga, en skoop nogal een eind van huis is, zou ik dan maar twee films in een keer bekijken: possession en minority report.

aan het eind van de werkdag voelde ik me echter te moe, het weer was te druilerig, enfin, ik had er geen zin in. ik heb dan maar een video gehuurd (unfaithful) en heb mijn eerste boek van 2003 uitgelezen. tegelijk mijn laatste boek van 2002 (begonnen in november –ik weet het, ik weet het).

possession hebben we destijds moeten lezen voor engelse literatuur (as byatt –niet te missen), maar ik heb nog geen goed woord gehoord over de film (maar ’t is met gwyneth palwtrow, en ik ben toch benieuwd, en ik wil hem gewoon zien, etc. etc.). over minority report bijna niks dan goed gelezen.

maar ik ben dus thuis gebleven. om unfaithful te zien. aaaarrrggghhh. niet alleen wegens zeepsmoel richard gere, maar het onderwerp is een kruising ts fatal attraction en presumed innocent (overigens twee aanvaardbare films). weekendfilmmateriaal (hmmm. zou dat gelden in scrabble ?)

uitgelezen: michael chabon: wonder boys. ik had de film al gezien, en was laaiend enthusiast over kavalier and clay. wonder boys vond ik lang niet zo goed.

maar nu: boze tongen van lanoye? of LOTR nog eens lezen (aan mijn huidige leestempo ben ik misschien net op tijd om het voor het derde cinema-deel uit te hebben)

amazon links:

a.s. byatt:
possession (uk | us)
de trilogie: the virgin in the garden (uk | us); still life (uk | us); en babel tower (uk | us)
angels and insects (uk | us), verfilmd door philip haas met muziek van alexander balanescu (uk)
michael chabon
the amazing adventures of kavalier & clay (uk | us)
wonder boys (uk | us); verfilmd door curtis hanson (de man van the bedroom window)

kijk eens hier. een beetje zoekwerk via google levert het volgende op:

La nouvelle CitroÎn
(uit het boek Mythologies)

Je crois que l’automobile est aujourd’hui l’Èquivalent assez exact des grandes cathÈdrales gothiques: je veux dire une grande crÈation d’Èpoque, conÁue passionnÈment par des artistes inconnus, consommÈe dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un objet parfaitement magique.

La nouvelle Citroën tombe manifestement du ciel dans la mesure où elle se présente d’abord comme un objet superlatif. Il ne faut pas oublier que l’objet est le meilleur messager de la surnature: il y a facilement dans l’objet, à la fois une perfection et une absence d’origine, une clôture et une brillance, une transformation de la vie en matière (la matière est bien plus magique que la vie) et pour tout dire un silence qui appartient à l’ordre du merveilleux. La «Déesse» a tous les caractères (du moins le public commence-t-il par les lui prêter unanimement) d’un de ces objets descendus d’un autre univers, qui ont alimenté la néomanie du XVIIIe siècle et celle de notre science-fiction : la D.S. 19 est d?abord un nouveau Nautilus. C’est pourquoi on s’intéresse moins en elle à la substance qu’à ses joints. On sait que le lisse est toujours un attribut de la perfection parce que son contraire trahit une opération technique et tout humaine d’ajustement: la tunique du christ était sans couture, comme les aéronefs de la science-fiction sont d’un métal sans relais. La D.S. 19 ne prétend pas au pur nappé, quoique sa forme générale soit très enveloppée ; pourtant ce sont les emboîtements de ses plans qui intéressent le plus le public : on tâte furieusement la jonction des vitres, on passe la main dans les larges rigoles de caoutchouc qui relient la fenêtre arrière à ses entours de nickel. Il y a dans la D.S. 19 l’amorce d’une nouvelle phénoménologie de l’ajustement, comme ai l’on passait d’un monde d’éléments soudés à un monde d’éléments juxtaposés et qui tiennent par la seule vertu de leur forme merveilleuse, ce qui, bien entendu, est chargé d’introduire à l?idée d’une nature plus facile.

Quant à la matière elle-même, il est sûr qu?elle soutient un goût de la légèreté, au sens magique. Il y a retour à un certain aérodynamique, nouveau pourtant dans la mesure où il est moins massif, moins tranchant, plus étale que celui des premiers temps de cette mode. La vitesse s’exprime ici dans des signes moins agressifs, moins sportifs, comme si elle passait d’une forme héroïque à une forme classique. Cette spiritualisation se lit dans l?importance, le soin et la matière des surfaces vitrées. La Déesse est visiblement exaltation de la vitre, et la tôle n’y est qu’une base. Ici, les vitres ne sont pas fenêtres, ouvertures percées dans la coque obscure, elles sont grands pans d’air et de vide, ayant le bombage étalé et la brillance des bulles de savon, la minceur dure d’une substance plus entomologique que minérale (l’insigne Citroën, l’insigne fléché, est devenu d’ailleurs insigne ailé, comme si l’on passait maintenant d’un ordre de la propulsion à un ordre du mouvement, d’un ordre du moteur à un ordre de l?organisme).

Il s’agit donc d’un art humanisé, et il se peut que la Déesse marque un changement dans la mythologie automobile. Jusqu?à présent, la voiture superlative tenait plutôt du bestiaire de la puissance elle devient ici à la fois plus spirituelle et plus objective, et malgré certaines complaisances néomaniaques (comme le volant vide), la voici plus ménagère, mieux accordée à cette sublimation de l’ustensilité que l’on retrouve dans nos arts ménagers contemporains: le tableau de bord ressemble davantage à l’établi d’une cuisine moderne qu’à la centrale d’une usine: les minces volets de tôle mate, ondulée, les petits leviers à boule blanche, les voyants très simples, la discrétion même de la nickelerie, tout cela signifie une sorte de contrôle exercé sur le mouvement, conçu désormais comme confort plus que comme performance. On Passe visiblement d’une alchimie de la vitesse à une gourmandise de la conduite.

Il semble que le public ait admirablement deviné la nouveauté des thèmes qu’on lui propose : d’abord sensible au néologisme (toute une campagne de presse le tenait en alerte depuis des années), il s?efforce très vite de réintégrer une conduite d’adaptation et d’ustensilité («Faut s’y habituer»). Dans les halls d’exposition, la voiture témoin est visitée avec une application intense, amoureuse: c’est la grande phase tactile de la découverte, le moment où le merveilleux visuel va subir l’assaut raisonnant du toucher (car le toucher est le plus démystificateur de tous les sens, au contraire de la vue, qui est le plus magique): les tôles, les joints sont touchés, les rembourrages palpés, les sièges essayés, les portes caressées, les coussins pelotés; devant le volant, on mime la conduite avec tout le corps. L’objet est ici totalement prostitué, approprié : partie du ciel de Metropolis, la Déesse est en un quart d’heure médiatisée, accomplissant dans cet exorcisme. Le mouvement même de la promotion petite-bourgeoise.

had ik tijd (had ik het dus een weekje of 14 dagen eerder geweten), dan stond dit bovenaan op mijn lijstje om te gaan zien: de tentoonstelling over barthes in het centre pompidou (zie ook het artikel in le monde)

eind vorig jaar heeft les éditions du seuil les oeuvres complètes uitgegeven (in vijf boeken, 23 EUR per boek [yahoo fr]). niet meteen de meest geschikte manier om mijn frans een beetje op te frissen waarschijnlijk. (zal ik dan toch maar beter aan la vie sexuelle de catherine m beginnen?)

BTW naar ’t schijnt waren zijn colleges ongelooflijk interessant en reserveerde men tot drie uur op voorhand zijn plaats in het auditorium (niet alleen de studenten overigens, maar evengoed het geprofte).

(de man zal tot in der eeuwigheid met la déesse worden geassocieerd, omwille van het essay in mythologies –voorlopig enkel de engelse versie gevonden– zie ook de aankondiging van het centre pompidou)